Il y a un point de départ, un moment où tout commence On peut faire des breaks, et on peut garder le silence, j’ai fait ce choix, je tâche d’en faire une science Le rap me manque, j’en ai peu fait l’abstinence Certains ne comprennent pas, et me demande Isham pourquoi Mais je n’peux pas l’expliquer, je souris pour être courtois je ’connais la réponse, et j’en suis pas vraiment très fier Si je devais l’expliquer, j’aurais du mal à être très clair J’ai cherché des prétextes, j’ai même trouvé des excuses J’ai rangé tous mes textes, j’ai délaissé mes belles causes J’avais stoppé tout ça, j’avais vraiment tout déposer J’en avais vraiment besoin, j’avais besoin de m’horizonner Fallais que j’aille voir ailleurs si j’y trouvais de ma personne Maintenant qu’je me pose et, il y a des choses que j’aperçois J’vois tous ces rappeurs qui se battent pour prendre la place du roi Ca s’chamaille dans tous les sens mais c’est le peuple qui broie du noir Refrain : Un temps pour chaque chose, La vie est une grâce pour tout le monde, Un camp pour chaque cause, Soldat de lumière, je représente pour le camp des tranchées, Gardons la paix sacrée dans nos coeurs, dans nos pensées. Pendant ce temps, j’me suis trouvé dans la photo, J’ai fait ce choix, je m’attache chercher la beau- té Je fais c’que j’aime, je m’applique à observer Le manège de la vie, Il y a un malaise et ce navire Est en état d’alerte et le mal-être nous enivre On n’arrive plus à s’écouter, on est un peu comme désunis Et On a pour modèle tout ce qui vient es Etats Unis La photo j’aime ça et c’n’est pas juste de la fuite C’est ma continuité, je la vois un peu comme une suite elle ne me limite pas, je m’en sers comme un média Elle se limite pas, Elle parle toujours de l’immédiateté Je veux qu’elle te parle, qu’elle te fasse méditer Qu’elle te fasse voyager, qu’elle te transporte au loin J’ai la certitude qu’elle révèle le tout depuis le rien Chaque jour elle me parle un peu plus de la lumière Cette énergie qui agit, et nous donne tous une allure fier Refrain : Un temps pour chaque chose, La vie est une grâce pour tout le monde, Un camp pour chaque cause, Soldat de lumière, je représente pour le camp des tranchées, Gardons la paix sacrée dans nos coeurs, dans nos pensées. C’est le 3e couplet, je ne crois pas que je pourrais tout dire J’ai pris des claques, j’en suis encore tout étourdi J’ai plié sous les coups, mais je ne dois pas finir tordu Ca parle dans mon dos comme quoi le chien m’aurait mordu Je ne vais pas gâcher mon inspiration afin de régler tous mes comptes, Dieu merci la route tourne et le temps tient le décompte Aujourd’hui, j’me tiens loin des fables et des contes Je sais un peu mieux qui est pour et qui est contre Moi, j’essaie d’avancer avec mes propres armes Conscient de la misère humaine et de nos pauvres âmes J’ai encore un peu d’amertume, je ne vais pas le nier Je fais le choix de vivre comme si je n’avais pas d’ennemis Je continue de faire confiance, je ne rejette personne Je crois toujours en l’autre, je ne peux pas tout faire seul Mon Dieu / aide moi à suivre les traces de ma destinée Parfois je suis confus et j’ai du mal à l’estimer Refrain : Un temps pour chaque chose, La vie est une grâce pour tout le monde, Un camp pour chaque cause, Soldat de lumière, je représente pour le camp des tranchées, Gardons la paix sacrée dans nos coeurs, dans nos pensées.

Lè an ka gadé zot, an ka vwè kè zo ni talan Zo ni on lo énerji, zo ka kouri plen balan Zot byen, men a zot ranpli épi lajan Zo san fouté sa moun ka di, zo pa asi lé malpalan Zo plen kouraj é zot pa pè pon loraj Adan tou sa zo ka fè,an ka santi ni an lo raj An ka santi ni an blokaj, zo pri adan bokal Tout moun enmé zot mè ni an biten ki bankal An sav Sa pa nowmal, Pou mwen sé an gwo bowdel Sonjé / pou la jénès sé zot ki modèl Mè ti frè / an pa la pou jijé zot An ti ni dosyé an mwen é mwen osi an ja fè fot Mè ès sé pou tou sa zansèt pran nou fwèt Es sé pou game la zo tout bizwen mo fwèt Yo bizwen fè zot tonbé adan an pièj Pran fos a zot kon nonm inmé an vièwj Paré violé lespri a zot, anpéché zot volé wo Apa lanmou kon Jiliet’ é Romeo Pa pri an maskarad la, Gèm la sé on zo, é yo ka pran zot pou chyen A pa kanmarad ou sav! Sa vlé sé vi aw, sa i vlé sé souséw I ké Pran tout ji aw, mé pé ké rantré an jé aw Nou tout sé dé piti mè gèm la sé on jéan Vi aw sé on chif é gèm la sé on jéran Refrain : Soti an gem la (x3) Pas gem la a pa on jé Zo ni an lo intelijans, zo sé dé bèl moun woté titak néglijans, nou ni an sèl nanm Arété nouri vyolans, sa pa pou fèt man Gwadloup pasyans, fo nou fè an sèl yonn An nou fouté gem la an kou’d yann

Quand j’étais étudiant, je me souviens d’une chose Fallait toujours être bien sapé, et ça c’était la clause On se devait ça à soi, quand / on allait en soi-rée J’réalise, le nombre de plans / que ça m’a évité de foirer C’était juste de l’apparence, même si on ruinait les parents Il me fallait toujours au moins 4 paires de basket par an Et Quand j’y repense, j’avoue j’me pète des barres Je voulais être numéro un, je voulais pas qu’il y ait débat C’était la loi d’un game qu’au fond je ne maitrisais pas Je partais dans tous les sens, je m’essayais à toutes les sauces J’étais un peu esclave de la course à la différence Je pense qu’on craignait tous de finir dans l’indifférence On a grandi avec tout ça, on s’est construits un peu comme ça Avec des craintes inutiles, avec l’envie de plaire aux autres Avec des rêves un peu débiles, oubliant ce qu’on est soi On s’épuisait dans les détails, l’envie de plaire aux normes Refrain : L’envie de plaire et l’envie d’être aimé Que dois-je faire donc pour être un être aimé? L’envie de plaire et l’envie d’être aimé Ma vie sur terre serait-elle juste écrémée? Par la grâce de Dieu, j’ai pu grandir loin de la maladie Et malgré tout, la société c’est clair qu’elle est malade On nous fait croire que les choses éphémères sont paradis la tentation est grande, de se lancer dans des grandes parades On nous vend un élixir de beauté, au prix de nos vies Prisonniers de nos égos, de ses caprices, de ses envies Le regard d’autrui comme baromètre de notre propre estime On vit toujours avec ce vide en nous, car on procrastine La pression sociale, fait qu’on s’enferme sur nous Et on vit dans l’impression, que c’est l’enfer en nous C’est pas facile de vivre sans s’occuper de l’avis des gens On aime bien s’y fondre, on n’aime pas être trop dérangeants Après tout tu sais, c’est bien de ne pas prendre de risques De rester dans son coin et de bouder comme Obélix Le temps m’a appris à vivre libre du qu’en dira t’on Je remercie la grande épreuve, je la remercie pour ses coups de bâtons Refrain : L’envie de plaire et l’envie d’être aimé Que dois-je faire donc pour être un être aimé? L’envie de plaire et l’envie d’être aimé Ma vie sur terre serait-elle juste écrémée?